Bouche Cousue, par Marilou Addison

Publié le par Les Soeurs Éclectiques

kissCaro et les motskiss

* Titre : Bouche Cousue

* Auteure : Marilou Addison

* Éditeur : Éditions de Mortagne

* Genre : Horreur

* Format papier : 324 pages

* Prix : 19.95 $

 

* Mon avis perso :

Lire un livre et avoir juste envie de le refermer car c’est trop malsain mais tellement réaliste : c’est ce que vous allez découvrir au fil des pages. Plus on avance dans l’histoire et le vice du personnage s’amplifie, plus l’étau se referme sur lui.

J’ai aimé le sentiment de recul, de douleur, j’en suis même arrivée à avoir la sensation de pouvoir sentir les odeurs décrites. Ressentir un malaise dans la façon dont l’auteure décrit les scènes, c’est très déstabilisant. Le fait d’avoir une envie sexuelle, une fierté et tellement une satisfaction à infliger des sévices divers à une personne de son vivant ou non…

Amasseur compulsif, indifférent de blesser autant verbalement que physiquement, le personnage principal vous incommodera par ses actes. L’avertissement au début du livre prend tout son sens au fil des pages. J’ai aimé que la partie avec l’intervenant social soit notée sur une planche de notes à pince, ce qui est différent de ce qu’on voit.

La fin du livre vous laissera sur une conclusion que vous ne verrez pas venir, alors Bouche cousue, c’est bouche cousue…

Bonne lecture à ceux qui voudront bien s’y aventurer.

 

* Résumé de la 4:

J’ai lâché le volant une fraction de seconde seulement.

Juré.

Je ne l`ai pas fait exprès.

Pas que je m`en sois voulu, de toute manière.

J`étais plutôt indifférente. Sauf que ça allait m’occasionner davantage de problèmes. Je l`ai senti à l’instant où ma voiture a fait une embardée vers la droite. Vers ce piéton qui ne m’a jamais vue venir.

Non mais, que fabriquait-il là, aussi, en plein milieu de la nuit?

J’ai pourtant tenté de freiner. Sans succès. J’aurais dû faire changer les freins il y avait un moment, déjà. Mais j’avais manqué de temps pour m’en charger…

Lorsque je me suis enfin arrêtée, je savais que le corps ne se trouvait plus à l’avant du véhicule, qu’il avait glissé entre mes roues. Assez difficile d’aller le repêcher.

C’est pourquoi j’ai décidé d’appuyer encore un peu sur l’accélérateur.

 

 

* Ma note : 8.5/10

 

Publié dans Horreur

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